De curieuses traces de pattes sur la toile tissée des fraisiers, et des crottes (proprement effectuées dans leurs «pots ») juste à côté, nous font dire que nous ne sommes pas les seuls à gouter et apprécier les fraises …. Nous mettons quelques temps avant de comprendre que le visiteur est …… un blaireau. L’hiver va arriver et nous nous préparons à mettre en place une clôture et une haie qui limiteront surement son passage…. ?
La clôture (électrique) a surtout pour but de retenir les nombreux chevreuils et sangliers qui nous entourent. Surtout les chevreuils à vrai dire. Nous les entendons et les observons (avec plaisir et curiosité) régulièrement, tout près ! Apparemment ils aiment grignoter le feuillage des fraisiers, comme en témoignent les fraisiers de bout de rang cet automne.
Pour préparer la plantation de la haie, nous cherchons déjà la limite de nos parcelles et faisons quelques aller retour à la motobineuse sur certains endroits, à 2m de la limite. Puis nous partons en quête de vieux foin qui fera office de paillage. Nous vivons dans une région d’élevage… la quête a été courte… plus courte que le « déroulage » des boules, parfois devenues carrées et qu’il faut pousser jusqu’au bout du terrain…. Un moyen original de se muscler les bras et les mollets ;-).
Doucement mais surement nous sommes parvenus à faire le tour des parcelles qui accueillera nombre de petits arbustes en novembre-décembre.
Le printemps suivant, nous montrera que, pour le moment en tous cas, clôture et jeune haie n’empêchent pas monsieur Blaireau de nous rendre visite. Peu importe après tout, il me semble qu’il ne fait pas de dégâts notables.
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