Au cours de nos plantations automnales (2017), les premières neiges sont arrivées. Ce n’était pas rigolo du tout, quand il a fallu dérouler et accrocher la bobine de fil de clôture piquet par piquet (ou plus précisément isolateur par isolateur) avec la neige qui tombe sur le bout du nez et les doigts congelés.
Autre désagrément des froids hivernaux, monsieur lièvre (ou madame hase), peut être les deux, n’ayant surement plus beaucoup à manger par ailleurs, sont venus grignoter les jeunes plants de myrtilliers tout juste plantés… les cassissiers par contre, ils n’ont pas dû aimer…ils sont restés intacts. Nous avons donc eu confirmation que la clôture électrique (avec premier fil à 30cm du sol) ne les arrêtent pas….On pouvait les pister dans la neige, et réviser nos notions d’ichnologie (science des traces).
Pour les plants grignotés, je me suis consolée en me disant que messieurs dame lièvre et hase ont fait un genre de « taille de formation » des plants (il est effectivement souvent conseillé de tailler/rabattre les plants de petits fruitiers qui viennent d’être mis en terre, durant l’hiver, pour favoriser leur reprise et buissonnement), et puis j’ai fini par tous les entourer de manchons de protection.
Donc la bonne entente peut aussi se faire avec les lièvres !
Enfin le tapis neigeux a aussi été le refuge des campagnols… et malheureusement les racines des jeunes myrtilliers étaient parfois sur leur passage (ceux des fraisiers aussi d’ailleurs)…. Là rien à faire, car sur le moment, difficile de les repérer sous 20cm de neige… Il faudra donc remplacer les plants malheureux et essayer de comprendre pourquoi certains endroits leur plaisent plus que d’autres…
Mais, pour compenser tout ça, on a eu un splendide spectacle blanc, bleu, et scintillant… mon émerveillement a pris le dessus !
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